Thomas a fini par sécher ses larmes et il s’endort tout doucement. Très tôt, il est réveillé par le froid et l’humidité. Il entend un bruit de moteur. Il court vers la berge, mais il arrive trop tard, ça ne sert à rien de faire de grands signes, le bateau s’éloigne déjà. Sans ses lunettes, il a quand même pu lire sur le coté de la coque, en grosses lettres noire : police. Alors il écrit sur le sable avec la pointe d’un bâton : SOS et s’assied, désespéré … ses parents lui manquent terriblement.

- "Pourquoi j’ai fait ça ?! J’aurais dû les écouter. Ils doivent être fous de rage !"

Il commence vraiment à avoir faim.

- " Il faut que je me débrouille tout seul". Il retourne vers la forêt à la recherche de nourriture.

Il y a bien un merisier, mais les fruits sont vraiment très amers. Alors une nouvelle idée germe dans sa tête. Il se met à la recherche d’un bout de bois comme son père lui a appris en Belgique. Il trouve exactement ce qu’il veut : un long bout de bois solide et fin. Il se fabrique une canne à pêche avec les déchets que le fleuve a laissés sur le bord de l’île.

- " Ouiiii ! J’ai une touche !"

Thomas est content malgré la situation. Il allume un feu et il mange.

- "Un silure au petit déjeuner, ce n’est pas banal" pense-t-il.

- "Allo ? Non, nous n’avons pas non plus retrouvé Thomas.

- Qui était-ce ? demanda Mr Van Mecksen la boule au ventre.

- C’était la police, ils poursuivent les recherches." répond sa femme en éclatant en sanglots.

Le père de Thomas prend le duvet de son fils et le sert très fort contre lui.