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Chapitre 3

Louna laissa le vieillard derrière elle et quitta le volcan pour se rendre à Naples. Son idée était de trouver un laboratoire d’analyses pour faire des recherches sur cette étoffe qu’elle gardait secrètement dans sa poche. Une fois à la ville, elle téléphona à ses amis d’Auvergne afin qu’ils lui donnent le nom d’un laboratoire. Elle attendit quelques heures et finit par obtenir le nom d’un laboratoire jumelé avec une ville de France. Elle s’y présenta avec sa carte officielle de chercheuse et pu être engagée pour un mois.

Une semaine plus tard, toute l’Europe ne parlait plus que de l’Italie et de son volcan entré en éruption. D’étranges phénomènes : petits tremblements de terre, fissures dans le sol, animaux qui fuyaient la région de Naples... avaient eu lieu également. Louna, elle, s’était mise au travail. Elle avait prit le bout de tissu et l’avait analysé au microscope afin d’observer des détails qu’elle ne pouvait pas voir à l’œil nu et elle ne fut pas déçue. Sur le morceau de tissu, était à peine visible, un tout petit symbole qui ressemblait au signe de l’infini. Elle remarqua aussi que la forme du tissu laissait penser qu’il n’était pas entier, qu’il devait s’emboîter dans un autre, comme un puzzle.
Après cette première découverte, elle lança d’autres analyses, en utilisant des produits chimiques cette fois.

Le temps que les analyses révèlent leurs résultats, Louna retourna au Vésuve dans l’espoir de retrouver le vieil homme, soi-disant « gardien » du volcan. Elle le vit, il était toujours là, comme s’il n’avait jamais bougé depuis leur première rencontre. Elle se présenta à lui, lui parla et il lui expliqua qu’il venait très souvent sur le volcan car c’était son rôle. D’autre part, il lui raconta que les phénomènes naturels naturels qui se produisaient depuis quelques temps étaient incontestablement liés au géant de lave.

Elle lui demanda :
« - Savez-vous si le morceau de tissu dont vous parlez est le seul ?
 - Pourquoi me posez-vous cette question ? Dit le vieillard
 - Pour savoir, c’est tout.
 - Eh bien, d’après ce que je sais, le tissu est assez grand, peut-être 1m2.

A ce moment là, Louna se dit qu’elle avait raison, car le morceau qu’elle avait, était bien plus petit que ça.
 
 - Et que savez-vous d’autre sur ce tissu ? Ajouta-t-elle
 - Eh bien, d’après la légende, les gardiens racontent, que pour que le géant retourne au fond du volcan, trois conditions sont nécessaires :
 - Lesquelles ?
 - La première, c’est qu’il avoir le tissu avec soi, et j’ai bien peur que les événements de Pompéi se reproduisent à nouveau car ce tissu est perdu, dit-il attristé.
 - Et la deuxième condition ?
 - La deuxième est qu’il faut trouver et attirer le géant au plus près du volcan en lisant à haute voix le message illustré par les dessins sur le tissu. Il faut donc décrypter ce message qui, au passage, est en latin. Vous comprendrez que sans le tissu, nous sommes perdus...
- Mais si nous le retrouvions ?
- Eh bien, si nous le retrouvions, il faudrait prononcer cette "formule" le plus près possible du cratère afin de envoyer Il maestro dans les profondeurs du Vésuve une bonne fois pour toutes !
- Tout ça ?! Mais c’est impossible à faire ! S’exclame-t-elle
- Mais si jeune-fille, cela s’est déjà produit après qu’Il maestro a englouti Pompéi.
- Mais ne savez-vous pas, au moins, quel est le message caché du tissu ? 
- Eh bien non, figurez-vous, comme il est magique, que le message change à chaque fois que le géant est remis dans le volcan. Tout est à recommencer. Cependant, je sais le message peut être en grande partie décodé grâce à une série de quatre symboles qui représentent tous un élément naturel : la terre, le feu, l’air et l’eau. C’est la clé. 

Louna ne savait pas quoi faire tellement la mission lui semble irréalisable. Comment trouver les morceaux de tissu manquant ? Comment décrypter le message ? Cétait une scientifique et elle n’avait jamais appris le latin en plus ! Et puis quelle folie cette histoire de grimper en haut d’un volcan ! Elle n’était pas non plus vulcanologue... sans parler du matériel nécessaire pour y grimper, se protéger etc.

La seule chose qu’elle pouvait faire pour le moment, était de retourner au laboratoire pour voir ce que les analyses lui révèleraient et ensuite, essayer de trouver le reste du tissu. En tout cas, une chose était sûre, il faudrait tôt ou tard prévenir le vieillard et lui dire qu’elle avait le tissu qu’il croyait perdu, il pourrait sans doute l’aider.

Alors, Louna s’éloigna peu à peu du Vésuve, bien plus désespérée qu’elle ne l’était en arrivant.

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