Je m’appelle Océane, j’ai 12 ans . Je suis en 5ème B, j’ai les yeux verts, en amande, j’ai les cheveux longs, roux et ondulés. Ma mère dit que mes yeux sont comme des yeux de biche car j’ai de grands cils. Je suis énergique et sportive, je joue dans l’équipe de hand-ball de mon collège et je fais de la gymnastique dans un club. Mon petit frère est effrayé quand les volets de ma chambre grincent et claquent mais moi je n’ai peur de rien. Mon petit copain s’appelle Mathieu.
Mais ce jour-là, je ne l’oublierai jamais !

Ce matin-là était un matin comme les autres. J’étais arrivée au collège à 9heures, j’étais en cours de mathématiques quand j’ai été prise d’une terrible envie de dormir. Ça ne m’était jamais arrivé ! Je ne me suis même pas rendu compte que je posais la tête sur la table et que je m’endormais . Quand je me suis réveillée ,j’ai regardé ma montre, il était 9h08. Je me suis frotté les yeux. J’ai pensé que le professeur allait me mettre en retenue. J’ai regardé en direction du tableau : plus personne !
La classe était déserte, des feuilles de classeur étaient par terre, les stylos plumes étaient tombés , personne ne les avait ramassés. Le sol était poussiéreux ,dans les coins il y avait des toiles d’araignée. Je n’entendais rien, aucun bruit ne venait du couloir. Je me levais pour aller voir si les élèves étaient dehors ou dans une autre classe.

J’allais voir en salle de sciences mais quand j’ouvris la porte, je tombais sur le placard à balais !
J’allais en salle d’anglais , derrière la porte : les toilettes ! Et à la place des anciennes toilettes, la salle d’anglais …Je remarquais alors que tous les stores du couloir étaient baissés et que quelques fenêtres avaient des carreaux cassés. Que s’était-il passé ? Je me mis à courir dans tous les couloirs en appelant à l’aide. Je tremblais . J’ouvris une dernière porte, c’était celle de la cour.
La cour était totalement vide ,aucun élève . Je n’arrivais plus à respirer , moi qui d’habitude n’ai peur de rien, j’étais figée sur place, j’avais des frissons , je rêvais de rentrer chez moi.