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Chapitre 5 : le camp attaque

L’homme aux lunettes noires s’impatiente.
« Vous avez fini ? Il ne faut pas une heure pour se rafraîchir le visage !
Nino et Sinaï sortent de la cabane en rigolant, ils savent qu’il va se faire coincer par les amis du camp. Le malfaiteur, un peu sur les nerfs, tire sur la cabane et pulvérise un carreau :
« Qu’est-ce qui vous fait rigoler ? Crie-t-il énervé .
- Rien, répond Nino, j’ai fait une blague à ma cousine, invente rapidement Nino, je l’ai éclaboussée avec le robinet. »
L’homme de plus en plus menaçant pointe alors son arme sur la tempe de Mme Reinette.
« Payez vos dettes à mon collègue où je tue votre vieille amie. »
Monsieur Reinette, sort prudemment de sa cachette et s’avance les bras en l’air.
L’homme en noir, méfiant, saisie la tête de Mme Reinette sous son bras, dans une prise d’étranglement et vise l’arrivant :
« Qu’est-ce que vous venez faire ici ? Et pas de mouvement suspect !, menace l’homme d’un ton sec.
- Doucement, Monsieur, débuta M. Reinette, je ne vous veux aucun mal, je suis juste venu discuter avec vous. Ceci est un malentendu, continue M. Reinette le plus calmement possible. Mes amis ont déjà payé leur caravane. Même si le vendeur voulait de l’argent liquide et n’a pas fait de facture, mes amis ont payé, ma femme, que vous tenez en otage, et moi même étions témoins de la transaction.
- Si je supprime votre femme et vous, il n’y aura plus personne pour témoigner du paiement, alors donnez-moi cinquante-mille euros et je lui laisse la vie sauve, grinça l’homme au pistolet.
- Mais nous n’avons pas autant d’argent ! gémit la mère de Nino.
- On peut, peut-être, trouver un arrangement ? » repris M. Reinette.
Comme il avait comprit qu’il n’arriverait pas à amadouer le malfaiteur, il avait profité que l’homme était distrait par l’intervention de la maman de Nino pour saisir son fusil caché sous son manteau.
Il met en joue l’homme en noir.
C’est le signal.
« À l’attaque !! »
L’homme tellement surpris sursaute en entendant tous ces cris. En effet, tous les membres du camp sortent de leur cachette, sautant des toits des caravanes, jaillissant des sanitaires, bondissant des buissons. Ils encerclent le petit groupe. Nino et Sinaï attrapent le bras de l’homme en noir et lui tordent jusqu’à ce que l’arme tombe au sol. Ils ne reste plus qu’à le ligoter de la tête aux pieds avec le fil à linge.
« On appelle la police ?, demande Sinaï
- Ca me semble une bonne idée, acquiesce sa maman.
La police arrive, prend livraison du colis ficelé et va directement arrêter le marchand de caravanes malhonnête. L’homme en noir est un dénommé Joey qui est recherché pour homicide volontaire. Son complice a déjà fait de la prison pour escroquerie. Nino et Sinaï vont toucher la récompense pour l’arrestation des gangsters et pour leur bravoure.

Tout les habitants du camp, réunis autour d’un grand feu, fêtent leur solidarité et leur courage. Les parents de Sinaï rêvent déjà de leur nouvelle caravane. Les cousins profitent de cette nouvelle soirée ensemble.
« Et bien, quelle aventure ! s’exclame Nino.
- Oui, mais tout est bien qui fini bien ! " conclue Sinaï.