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chapitre 3

 

« - Oh, mais c’est ta faute !!! Tu n’aurais pas dû venir à vélo. reprocha Ruben à son ami.

    - Et toi, t’avais qu’à attendre d’avoir ta nouvelle voiture !!! lui répondit Antonin vexé. »

    Sans penser à Léonard, à la fois énervés et motivés, les deux jeunes hommes descendirent par une trappe du plafond au-dessus de la Joconde, avec une corde. Ruben était en sueur, il n’avait pas l’habitude de faire de l’escalade. Antonin, quant à lui, très habile, descendit sans problème.

    « - Asseyons-nous 5 minutes et faisons le point, dit-il ».

    Antonin ressortit son carnet pour consulter ses notes.

    « - Salle de la Joconde : 2 gardiens, 3 caméras. Salle de télésurveillance au rez de chaussée : 2 gardiens. »

    Ruben qui avait regardé les notes de son ami par-dessus son épaule s’aperçut qu’il s’était trompé. Il avait pris des notes le jour et non la nuit ; ce qui changeait l’organisation de la surveillance du musée.

    Sur le plan, on voyait qu’Antonin avait représenté la fenêtre par laquelle il comptait sortir le tableau. C’était justement devant celle-ci que Léonard de Vinci se tenait allongé pour protéger son chef d’œuvre. Les deux amis restèrent un moment silencieux. Ils réfléchissaient à comment prendre le tableau.

« - J’ai une idée ! s’exclama Ruben, je vais repartir à vélo et prendre la camionnette de mon grand-père.

    - Et moi, chuchota Antonin, je vais inspecter LE Fantôme en t’attendant, fais-vite, on n’a pas toute la nuit et surtout sois prudent, ne te fais pas remarquer ». Antonin semblait très inquiet en voyant son copain s’éloigner à pas de velours. Il s’approcha en hésitant puis s’adressa au fantôme :

    - Eh, p’tit vieux tu dors ?, lui lança t-il en le touchant du bout des doigts.

    Lorsque sa main toucha le corps du vieil homme, elle le traversa et il eut un sentiment de froid qui le parcourut de la tête aux pieds. « - Qu’est-ce que c’est que ça ? s’interrogea t-il » 

    Le fantôme se retourna et le dévisagea :

« - Qui ose déranger l’illustre peintre que je suis ? » marmonna Léonard de Vinci.
« C’est impossible, les fantômes ça n’existe pas ! » pensait Antonin en faisant non de la tête, puis le génie continua :

« - Que viens-tu faire dans ma demeure jeune Damoiseau ? déclara le vieil homme.

    - Eh, papy, on n’est pas dans ta demeure au Clos Lucé. On est au musée ! expliqua Antonin.

    - Je suis ici, car là où est ma Joconde, je suis ! » répondit solennellement Léonard de Vinci.

 

Inconsciemment, il se rapprocha du vieil homme comme hypnotisé. Il avait toujours voué une véritable passion pour ce génie de la Renaissance. Il pensait que si c’était vrai et qu’il voulait bien lui parler, il pourrait résoudre toutes ces énigmes que les amateurs d’art se posent depuis si longtemps.

 

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