Vol au musée chapitre 2

Nous avons commencé, le premier groupe, par fouiller dans le jardin à la recherche d’indices laissés par le cambrioleur. Quelle ne fut pas notre surprise en trouvant un bout de tissu noir dans les rosiers. On aurait dit que ce tissu venait d’un manteau épais contre le froid.

Thibault fit la remarque suivante :

- " Quelle drôle d’idée de prendre un manteau lourd ou une cape pour commettre un vol ! Ce n’est pas très commode ! Pas étonnant qu’il se soit accroché dans les rosiers ! "

- " Ça a dû le ralentir ! " dit Vincent.

Marie prit le morceau d’étoffe et le plaça dans un sac qui contiendrait toutes les pièces à conviction...

Puis les recherches se poursuivirent. Soudain, Marie vit quelque chose de clair accroché dans un autre rosier. Elle se pencha pour examiner de plus près. Elle frissonna : une mèche de cheveux blonds pendait, suspendue à une grosse épine.

Marie la décrocha délicatement et la plaça dans le sac.

Nous ne savions pas encore que le voleur avait pris peur lorsqu’une alarme s’était déclenchée dans le manoir. Il s’était enfui précipitamment, oubliant derrière lui un tableau que nous découvrîmes dans un buisson, un indice supplémentaire... C’est dans cette course que son manteau s’était pris dans les rosiers, le faisant tomber, lui arrachant une mèche de cheveux et l’écorchant. Les taches rouges sur une tige que Jean découvrit étaient en fait des taches de sang.

Nous ne savions pas non plus à ce moment-là que le cambrioleur se cachait dans le char d’assaut . Lui, il nous avait bien vus à la recherche d’indices. Quand nous nous sommes approchés de sa cachette, il s’est enfui tout doucement, d’autant qu’il n’était pas bon pour lui de traîner dans le coin : un cri redoutable venait de retentir à travers tout le parc, mettant toutes les machines en route ! La maîtresse venait de trouver un corps inconscient allongé près d’un buisson.