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chapitre 2

Le lendemain matin, Monsieur Choufleur alla au poste de police pour faire sa déclaration. L’inspecteur interrogea monsieur Choufleur

- Avez-vous remarqué des choses anormales ces derniers temps ?

- Non … Seulement les passants habituels qui s’arrêtaient devant la bijouterie pour regarder les bijoux en vitrine.

- A quelle heure êtes vous partis de la bijouterie hier soir ? demanda l’inspecteur.

- Vers 19h30.

- En partant, avez-vous vu des personnes suspectes ?

- Euh non... Par contre, quand je suis venu vous rejoindre, en passant devant la boulangerie, j’ai remarqué que la propriétaire, Marie-Jeanne n’était pas couchée. J’ai trouvé cela bizarre !

- Pensez-vous qu’elle soit coupable  ?

- Je ne pense pas, elle ne ferait pas une chose pareille ! C’est mon amie. Mais je trouve étonnant qu’à minuit elle ne soit pas couchée ! Elle se lève tôt le lendemain pour embaucher et faire son pain.

- Avez-vous remarqué quelque chose d’étrange dans son comportement ces derniers temps ?

- Non, je ne sais pas, je n’ai pas prêté attention !

- Je vous pose toutes ces questions car nous avons remarqué de la farine formant des traces de pas sur la moquette.

- Ah non ! Je vous vois venir ! Ce n’est pas possible que ce soit Marie-Jeanne ! Avez-vous trouvé des indices contre elle ! Il y a une une autre boulangerie dans le village et on ne peut pas dire qu’avec le propriétaire l’on s’entende bien !

- Nous allons aller interroger votre amie Madame Madeleine, la boulangère.

L’après midi l’inspecteur se rendit à la boulangerie. Il interrogea Madame Madeleine, pendant que son équipe inspectait les lieux.

- Qu’avez-vous fait hier soir ?

- J’allai me coucher lorsque je vis la lumière de la bijouterie allumée. Je me suis dit : « Ah sacré Choufleur, il a encore oublié d’éteindre la lumière ! Et une fois de plus, c’est Marie Jeanne qui s’y colle ! Je cherchai les clés que Monsieur Choufleur m’avait soigneusement confiées car c’était fréquent qu’il laisse la lumière de son bureau allumée. Quand je me rendis compte que je les avais laissées dans mon atelier, je descendis les chercher.
- C’est donc pour ça que nous avons trouvé des traces de farine sur la moquette !
- Impossible, mon atelier est toujours propre, je suis maniaque et je ne laisse jamais un brin de farine.
- Continuez.
- Donc je me rendis à la bijouterie, j’ouvris la porte de derrière comme d’habitude, j’éteignis la lumière et je rentrai chez moi.
- Etes vous sûre de rien avoir remarqué ?
- Non, Je n’ai rien remarqué de suspect !
- La bijouterie de Monsieur Choufleur a été cambriolée !

 

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