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A la conquête du dragon - chapitre 4

Si près du but…..

 

Ils cheminèrent ainsi pendant quarante longs jours au cœur de la grande forêt sombre et profonde qui séparait le royaume d’Acrusse et celui d’Aplantic.

C’est au cours d’une de ces interminables journées, pendant lesquelles le chevalier et le jeune orphelin se racontaient les dernières péripéties de leur vie, qu’Acrusse apprit une chose à laquelle il était loin de s’attendre.

Le valet qui l’avait envoyé quérir n’était rien moins qu’un jeune prince. Il avait échappé à la cruauté du dragon le jour de ses fiançailles avec la sœur d’Aplantic. Il avait alors rejoint le royaume voisin, car il avait entendu parler de notre vaillant chevalier. Amoureux de la sœur d’Aplantic, et bien décidé à ne pas abandonner sa promise, il songea qu’Acrusse pourrait bien être son homme. Il allait libérer la jeune princesse et anéantir le terrible dragon.

A l’aube du quarante et unième jour, les trois compagnons virent enfin à nouveau le ciel. Ils aperçurent, perché au loin sur une colline entourée d’une barrière de ronces, le château avec son imposant donjon duquel s’échappait une épaisse fumée qui plongeait la bâtisse dans une étrange lumière violacée. Le cruel dragon était toujours là.

Plus ils approchaient du but et plus la végétation menaçante semblait infranchissable. Arrivés au pied du mur d’épines, Acrusse se retourna vers Aplantic et lui demanda :

- Comment faire pour entrer dans l’enceinte sans être déchiquetés par les pointes acérées de ces terribles lianes ?

- Je ne sais ! répondit Aplantic. Sortir du château n’a jamais été un problème. Mais pour y entrer…. Le Roi, mon père, est mort avant de pouvoir me confier la clé du secret.

C’est ce moment que le gentil dragon, encouragé par la présence de ses deux compagnons, choisit pour se racler la gorge, comme pour s’éclaircir la voix. Sortit alors de sa bouche une flammèche d’une belle couleur orangée et il annonça :

- Mes chers amis, je crois connaître la réponse…

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