Après quelques minutes de panique, Thomas reprend ses esprits. Il se retrouve perdu, seul, sur une île, sans chaussures et sans lunettes. Il se demande donc quoi faire et se dit : 

- Je sais nager mais l’autre rive est bien trop loin ! Je ne pourrais jamais la rejoindre. Je vais aller voir un peu si je trouve une maison et des gens pour leur demander de l’aide. Il s’éloigne donc de la berge pour observer les alentours.

Pendant ce temps, de l’autre côté de la Loire, les parents de Thomas se rendent compte de son absence.

« - Mais où est Thomas ? Demande sa mère à son mari

- Oh, il doit traîner dans le coin, il s’est peut-être fait des copains...

- Je ne sais pas... je commence à m’inquiéter un peu.

- Bon, dans ce cas, allons le chercher si cela peut te rassurer. »

Les parents de Thomas partent donc à sa rencontre.

Sur l’île, Thomas revient sur ses pas. Il est allé assez loin mais n’a rien trouvé et la nuit tombera bientôt. Il va bien falloir penser à s’abriter... mais où ? Et comment ?

Plusieurs heures ont passées, les parents de Thomas ont averti la police et celle-ci a déclenché l’alerte enlèvement. Ses parents sont désormais très inquiets. Leurs vacances se sont transformées en un véritable cauchemar. Tout le monde est à sa recherche, mais personne, bien sûr, n’est au courant que Thomas a pris un canoë. Aucun n’a donc l’idée de chercher sur l’île.

Sur l’île, Thomas est toujours à la recherche d’un endroit où passer la nuit. Il parcourt quelques mètres et arrive dans un petit bois. Là, il se dit que le sol de la forêt n’est pas confortable ; il lui faudra donc trouver un autre endroit où dormir. Il passe encore quelques minutes à chercher puis découvre une clairière.

C’est parfait, dit-il à voix haute. Maintenant, je dois trouver de quoi me couvrir car il commence à faire frais. C’est ainsi qu’il récupère des fougères et des feuilles d’arbres dans le petit bois qu’il avait vu, pour s’en couvrir.

La nuit est tombée, Thomas est installé. La nuit est fraîche mais il ne pleut pas. Il regarde le ciel étoilé et se met doucement à pleurer.