Le lendemain matin, Léo et Eléonore se réveillèrent tôt, et ils partirent vers le petit village le plus proche.

- Nous questionnerons les habitants, peut-être qu’ils nous donnerons des indices, proposa Eléonore.

Après avoir frappé à plusieurs portes, un homme leur donna enfin des informations.

- Oui, je l’ai vu avec d’autres personnes, dit-il en regardant la photo de Clément. Il était venu me demander si, ici, il y avait un refuge et à ce moment, des Tyranniens l’ont pris et ils l’ont emmené avec les autres dans leur base, en dehors du village. Et on ne les a plus revus ! C’est là bas qu’ils emprisonnent les gens pour en faire leurs esclaves.

En se cachant derrière les arbres, les enfants s’approchèrent du camp. Ils virent la prison qui était gardée par un soldat armé.

- J’ai un plan, chuchota Léo dans l’oreille de Eléonore.

Aussitôt dit, elle jeta discrètement une pierre vers un buisson, pour divertir le garde. Celui-ci s’éloigna de la porte de la prison pour voir ce qu’il y avait derrière ce buisson.

Léo l’assoma avec le bâton et s’empara des clefs. Les enfants cachèrent le garde avec des branches et vite, ils entrèrent dans la prison...

Il y avait plein de gens tristes, des Démocratiens esclaves !

Léo appela son frère et Eléonore ses parents pour savoir s’ils étaient là. Des voix leur répondirent :

- Oui, nous sommes là, délivrez-nous tous et vite !