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Seul au monde...

Depuis la veille, le moniteur du centre de canoës a été averti de la disparition de Thomas. 

A l’aube, avant l’ouverture du centre, il vérifie l’état des bateaux et du matériel. Il se rend alors compte qu’il manque un canoë. Aussitôt, il alerte la police municipale :

- Allô, oui, c’est Albert Marcy, le moniteur de canoës. On m’a volé un bateau !

- On arrive, lui répond un policier.

Les policiers arrivent sur place et le questionnent :

- De quelle couleur est votre canoë ?

- Il est bleu et il me manque aussi un gilet de sauvetage violet. Par contre, j’ai retrouvé une pagaie dans le sable.

Les policiers reprennent leurs recherches en bateau à moteur et inspectent cette fois les rives de la Loire. A un moment, l’un deux est attiré par un objet bleu :

- Le courant est trop fort pour que j’avance plus prêt ! on dirait un canoë ! Rentrons, on va essayer de longer à pied le bord de Loire pour inspecter ce bateau...

Pendant ce temps, les parents attendent au camping et s’inquiètent de plus en plus. Ils décident d’appeler la police pour la 6ème fois en deux jours.

-Allô ! Allô ! c’est Monsieur Van Mecksen, dit-il en pleurant. ça avance les recherches ? Vous avez des nouvelles de mon fils ? Il est en vie ?

- Calmez- vous, on a une piste. Un canoë a été retrouvé vide avec une paire de lunettes et des baskets...

- On arrive tout de suite, Monsieur l’agent.

Arrivés au poste, le père et la mère s’exclament :

- Mon dieu, ce sont les lunettes de Thomas !

Monsieur van Mecksen agrippe le policier et s’effondre :

- Retrouvez mon fils, je vous en prie !... Excusez-moi, c’est l’émotion...

 

Après avoir terminé son poisson, Thomas cherche des feuilles de pissenlit en guise de légumes : il nettoie les feuilles dans la Loire et goûte :

- Beurk, c’est amer, mais de tout façon, il n’y a rien d’autre à manger !

Thomas s’ennuie. Il décide de refaire le tour de l’île pour trouver de quoi manger. Il observe les bords de l’île . La Loire a rejeté toutes de sortes de déchets : des canettes, du fil à pêche, des sacs plastique, un bidon d’essence et quelques planches...

- Victoire, s’exclame-t-il !

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